Voici les chiffres que l’on nous présente, ils prévoient un quasiment doublement du poids des retraites pour la société.

Contrairement au précédent graphique, celui-ci prend en compte la dépendance des retraités pour les actifs (personnes qui travaillent + chômeurs). Il est donc plus fin. Néanmoins, la hausse reste toujours aussi forte.

Ce ratio affine encore la réalité du poids des retraites. En effet, les évolutions démographiques vont faire que lme nombre de "vieux" va augmenter,, mais aussi que le nombre de "jeunes" va diminuer. Or, ces deux catégories sont à la charge de la population active. En prenant en compte cela, on se rend compte que le boom est loin d’être au rendez-vous...

Sachant que les actifs comprennent à la fois les personnes qui travaillent et les chômeurs, pour apprécier le poids futur des personnes inoccupées qui sont nécessairement à la charge des occupés il est nécessaire de voir le ratio de dépendance occupés/inoccupés.

Il est important de prendre un autre élément en compte : les salaires. En effet, le système actuel prélève des cotisations pour financer les retraites sur les salaires. Au sein des entreprises, la valeur ajoutée (c’est à dire la richesse produite) est partagée en trois : le travail (les salaires), l’Etat (les impôts) et le capital.

Or ces 40 dernières années on peut constater que les salaires ont perdu du terrain (par rapport au capital). Pour permettre un financement aisé des retraites il serait nécessaire que les salariés récupère une partie plus importante du fruit de leur travail.

L’introduction de fonds de pension entraînerait une pression de la part des marchés financiers pour que le capital soit mieux rémunéré, donc au détriment du salaire. Les cotisations étant prélevées sur les salaires, les retraites par capitalisation se feraient au détriment des retraites par cotisations.

Si on observe le ratio des retraités par rapport aux actifs on se rend compte que ce ratio augmente depuis des années sans que ces trente dernières on se soit préoccupé du financement des retraites...

Même dans le cas où l’on prend le ratio le plus pessimiste (voir premier graphe), la production par actif des 40/50 prochaines années devrait évoluer au moins aussi vite.