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Blocage des transports de déchets nucléaire à Hoenheim

Le mercredi 1er août 2001

A l’appel de la coordination « Stop Transport, Halte au nucléaire », regroupant différentes organisation (Comité de Sauvegarde de Fessenheim et de sa Région, Fédération Anarchiste, Green Peace, Ligue Communiste Révolutionnaire, Réseau Sortir du Nucléaire, les Verts), rejoint par d’autres personnes concernées, dont une partie d’habitants de la commune, une centaine de personnes ont protesté contre le nucléaire et le transport de ses déchets.

Mercredi 1er août 2001, le plus grand convoi de déchets nucléaire au départ de des centrales de Stade (nord), Brunsbuettel (nord), Muelheim-Kaerlich (ouest), Philippsburg (sud) et Neckarwestheim (sud) en Allemagne pour les usines de retraitement de la Hagues en France et de Sellafield (via Dunkerque) en Angleterre, arrive vers 20H15 à hauteur de Hoenheim (agglomération strasbourgeoise) où 3 groupes de manifestants ont occupés les différents passages à niveau de la commune.
Pendant que les forces de Police été occupés à quadriller les différents points de manifestation, une quinzaine d’antinucléaires ont investis les voies, une partie s’enchaînant aux rails. Des banderoles et pancartes appelant à l’arrêt du nucléaire et des transports de déchets radioactifs ont étés déployées, afin d’écarter toute ambiguïté quand à leur message et leur détermination. Malgré le calme et la non-violence des manifestants, la police n’a pas hésité a recourir à la force pour les déloger. Les journalistes présents sur place étaient parmi les premières victimes de la répression. Tout a été fait pour les empêcher de témoigner des méthodes employées par les forces de « l’ordre » . Notamment, un riverain venu protester avec sa fille d’environ six ans a été frappé. L’enfant, témoin de la scène, a ensuite été bousculé et séparé de son père.
Dès la prise de connaissance du blocage, la police a été obligé d’abandonner les passages à niveaux. La centaine de manifestants s’est alors dirigée vers la gare afin de prêter main forte à leurs camarades. Sur place, une centaines de riverains a rejoint la manifestation. « En Alsace comme ailleurs, non au nucléaire », « non au nucléaire, civil et militaire », « société nucléaire, société policière » ont scandé les militants. Cinq anti-nucléaires ont été arrêtés. Malgré les protestations de la foule, ils ont été embarqués et conduit au commissariat central.
Les manifestants ont tenu a apporter leur soutient aux personnes retenues. Une trentaines d’entre eux se sont réunis devant l’hôtel de police aux cris de « libérez nos camarades ». Ils ont attendu près de deux heures avant de pouvoir saluer la libération des leurs.

La Brigade Anarchiste AntiNucléaire (B.@N.AN), le groupe de Strasbourg de la Fédération Anarchiste, l’Association Culturelle Libertaire de Strasbourg et leurs sympathisants tiennent a protester contre les violences policières, qui fut à la mesure de leur désorganisation. Nous souhaitons réaffirmer notre opposition à la politique énergétique de la France, basée sur le tout nucléaire. D’autres sources d’énergie sont bien moins dangereuses et nécessite des crédits de recherche plus conséquents. Mais des efforts sont également nécessaires pour éviter la surconsommation et le gaspillage engendré par le système capitaliste. Le coût énergétique est très peu pris en compte par les entreprises et les modèles sociaux proposés aux individus sont foncièrement consumériste.
C’est par les économies d’énergie et la multiplication des sources alternatives que nous pourront sortir du nucléaire.

Le capitalisme opprime, l’Etat réprime !

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  • Nucléaire

    Groupe : écologie - Rubriques : 20

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